Je me suis assis sur un talus, les jambes repliées, le dos droit, les yeux entrouverts, les mains posées sur les genoux.
J’ai progressivement centré mon attention sur mon corps, sur la perception de celui-ci, sur mes sensations corporelles aussi.
J’ai porté attention à ma respiration, c’est simplement une observation des inspirations et des expirations successives.
Parfois une pensée vagabonde vient m’entrainer ailleurs sans que j’y prenne garde, c’est normal.
Lorsque j’en prends conscience, je reporte mon attention sur le rythme de ma respiration.
Petit à petit l’agitation mentale s’éloigne, le calme s’installe.
Il n’y a plus de monologues ou de dialogues imaginaires, plus de jugements de valeurs, plus d’autocritiques, juste une conscience apaisante de moi-même.
Je rencontre l’autre dans une relation simplifiée.
Qu’est-ce que cela fait du bien !
Je respire enfin.